Je pense à toi,
Toi si loin,
Mon coeur qui bat pour le tien,
Je pense à toi,
Si fragile,
Mes yeux se ferment d'un mouvement de tes cils,
Un ange,
Tu es un ange...

Pour un sourire du bout du monde,
J'inventerai les rêves à venir,
Pour nos regards qui se répondent,
J'effacerai tout tes souvenirs,
Je te promet de l'insouciance,
Et la douceur des jours à venir,
Je te promet, loin des errances,
De la chaleur
Et de si tendres plaisirs.

Je pense à toi, égaré,
Que tes pas soient plus légers,
Je pense à toi,
Innocent,
Et tout me semble enfin si différent,
Un ange,
Tu es un ange....

Pour un sourire du bout du monde,
J'inventerais les rêves à venir,
Pour nos regards qui se répondent,
J'effacerai tout tes souvenirs

mes mots souvent m'échappent avant que je les fusionnent

chaque sentiment qui me traverse est le reflet de mon âme

je brouillonne, je barre et réécris jusqu'à que brûle la flamme

déposant ma tristesse et ma joie de vivre sur le carbone

ces bouts de moi, deviennent récits d'instants que je revis

le sourire aux lèvres je me surprend a être heureuse

pouvoir ainsi conter des moments d'une vie harmonieuse

comme des prières dites sur les marches d'un parvis

alors ma motivation se nourrit des regards d’autrui

me donnant encore plus la volonté de vouloir poursuivre

afin que toutes ces pages blanches deviennent un livre

mes larmes séchées, désormais à nouveau j'aspire à la vie

Il suffit parfois d’un geste, d’un mot pour changer le cours des choses, Il suffit parfois d’un sourire, d’une main tendue pour cueillir ce que la vie propose, il suffit parfois de peu…

à condition qu’on ose … juste oser faire les choses, oser dire ce que l'on pense tout bas, oser dire à ceux que l'on aime combien ils sont dans nos pensées, combien on les aime, juste oser.

Opposée avec passion dans l'affrontement de soi

mais qui aime se ressourcer dans un silence solennel

compagnonnage confortable d'une jeune femme et de ses fantômes

il n'existe pas encore de drame ni aucun réel combat

juste une hantise qui voudrait se résorber dans un salut invisible

une âme qui se consume dans sa propre mélancolie

des larmes viennent à naitre aux abords de ses yeux marrons

comme pour laver cette déception qui l'obsède désormais

son visage d'ange se fige dans la douleur de ce non recevoir

un ressenti omniprésent de se besoin de disparaître à jamais

ne pouvant supporter l'idée de ne pas la voir se réaliser

elle se perd dans d'innombrables considérations farfelues

au point de se perdre elle même dans un dernier sacrifice

comme pour justifier ce mal-être naissant qui la crucifie

tristesse d'un instant qui restera gravée à jamais dans le temps

douleur persistante qui ronge parfois jusqu'à la mort

dernier adieu à une vieille blessure qui à poursuivit son chemin

et dont on sait qu'elle ne guérira jamais ...

y.b